Une visite plutôt inattendue (Jean-Marc Viotti)

Cela fessait quelques jours que je n'avais pas été en cours, il y avait eu un rebondissement horrible dans mon ancien lycée, une autre élève avait été violée et laissée pour morte lors d'une soirée c'est alors que des policiers de New-York était venu m'interrogé, j'avais enfin réussis à passé pratiquement la page grâce notamment au cours "amusant" de monsieur Viotti. A prèsent je n'arrivais plus à sortir de chez moi sans trembler et être tétanisé, je craignais à chaque instant que l'agresseur que je n'avais pas reconnue et confondue avec un autre élève ne me retrouve ici et la nuit se traduisait par des cauchemars suivit de longues crises de larmes, mes parents étaient présent plus que jamais mais rien n'y fessait malheureusement, c'est un jours alors que j'étais loin de m'en douté qu'on sonna à la porte, j'étais seule donc pas trop le choix pour allé ouvrir, je pris un baton à côté de la cheminé puis alla ouvrir la porte, je fus stupéfaite quand je vis monsieur Viotti devant moi

Monsieur mais que faittes-vous ici?

Cela faisait maintenant quelques jours que mon eleve Teresa Palmer ne venait plus a mes cours. Habituellement si c'aurait ete un eleve normal je n'en aurais pas fait un drame,mais j'eprouve un certain attachement a cette demoiselle et a mon preier cour avec elle,elle a laisser supposer avoir vecu quelque chose d'horrible,a mon avis cela devait surement avoir un lien,enfin c'est mon avis. Avec l'ecole j'ai donc reussit a obtenir son adresse,en donnant comme excuse que je voulais lui donner des cours a domicile,ce qui n'est pas faux puisque je veux lui enseigner chez elle pour ne pas qu'elle coule son annee.

Aujourd'hui,je n'avais pas de cours a donner je suis donc aller chez elle.Heureusement c'est elle qui ouvre la porte. Si c'aurait ete un de ses parents,comment j'aurais put les convaincre que j'etais son professeur?

Je la vois avec un baton en main et elle me demande ce que je fais chez elle.

-Si je ne me trompe cela fait plusieurs cours que vous manquez et je dois vous avouer que je m'inquietais un peu.

Monsieur Viotti m'expliqua qu'il était venue à cause de mes absences et aussi qu'il était inquiet à mon sujet, je posa le bâton, sentant qu'il ne me ferrait rien mais ce n'était qu'un sentiment, je ne pouvais être sure de rien, je le regarda et répondis avec une voix tremblante

Je suis désolé mais ... mais j'ai eu quelques soucis

Je ferma les yeux et tenta de retenir au maximun mes larmes

Je vous ai dis que j'avais connue quelques choses de pire que d'être mise à l'écart, et ... et ... maintenant je n'arrive plus à mettre un pied en-dehors de chez moi, pourtant votre cours m'avait tellement aidé

Je devais avoir les yeux rouge, il me démangeait, je cligna des yeux puis des larmes s'écoulaient doucement sur mes joues

Elle me repond d'une voix tremblante qu'elle est desolee et qu'elle a eu quelques soucis. Elle ferme les yeux avant de me dire que ce qu'elle a vecu de pire que d'etre mise a part a fait en sorte qu'elle est incapable de sortir de chez elle malgre que mes cours l'avait aider. Cette revelation m'etonna mais je n'eus pas le loisir de m'en surprendre longtemps,car en la voyant pleurer j'eprouva un espece de pincement au coeur. Facon de parler puisque mon coeur ne bat plus depuis longtemps. Je baissa la tete me retenant pour ne pas la prendre dans mes bras et la consoler tout de suite.

-Est-ce que je peux entrer?

Elle finit par accepter et j'entre dans sa demeure. Elle ferme la porte avant de me faire face. Elle pleurait toujours et je voix pourtant qu'elle tente de retenir ses larmes. Ensuite nous allons dans le salon mais ses yeux sont toujours aussi rouges et larmoyants. Je me sent vraiment mal pour elle mais j'hesite a la prendre dans mes bras,deja que la premiere fois elle a mal reagit juste quand j'ai poser ma main sur son epaule...

-Pleurer vous fera du bien,et en parler aussi. Ca vous liberera un poids des epaules.

Il ne posait aucune questions, rare était les personnes comme lui avec cette histoire puis voyant mon état il me demanda s'il pouvait entré, j'accepta pour parlé ça serait bien plus facile, puis on alla au salon où l'on s'asseya sur le canapé, il me dit que pleurer me ferait du bien comme d'en parlé, je m'asseya en tailleur sur le canapé et pleura à chaude larmes mais j'avais encore cette grande envie d'en parlé mais serait-ce une bonne idée d'en parlé à son prof de littérature? Peut-être surtout voyant qu"on s'entend plutôt bien, je pris alors mon courage à deux main après un long moment de silence et lui raconta

Dans mon ancien lycée à New-york .... Je rentrais de cours tranquillement quand je fus suivis par un mec de l'équipe de basket américain, on était encore dans l'enceinte du lycée et plus précisément au gymnase et j'étais la dernière .... ..... Il arriva vers moi et me plaqua contre le mur avant de m'embrassé de force ..... et de ....

Je n'arrivais pas à en dire d'avantage je me remise à pleurée encore plus que précédement c'était la première fois réellement que j'en parlais à une personne extérieure à la famille ou l'enquête, j'étais encore tétanisé et les flashs ne fessait qu'empiré les choses

Il y a deux semaines j'ai appris que .... que mon agresseur n'était pas celui que je pensais

En fait je n'ai pas poser de questions et je l'ai laisser parler de cela par elle meme car je sais a quel point il est difficile de raconter une de nos mauvaise experience,surtout quand une personne nous y force ou que c'est tout recent. Elle s'assoit en tailleur et pendant un moment elle installe un silence que je respecte. Mademoiselle Palmer brise ce silence par elle-meme.Elle m'explique qu'avant elle allait au lycee de New-York et qu'un soir alors qu'elle etait la derniere a trainer dans le gymnase,un des joueurs de football l'a plaquer au mur avant de l'embrasser de force. Elle n'avait pas besoin de continuer pour que je comprenne ce qui lui etait arrive. La pauvre... Je comrend mieux maintenant,mais pourquoi est-ce remonter a la surface il y a peu de temps? Elle repond a cette question sans que j'aie besoin de la lui poser,en disant qu'elle a fait arreter le mauvais hommes. N'osant pas encore la prendre dans mes bras,je me contente de mettre ma main sur son epaule et je baisse la tete pour pouvoir regarder ses yeux.

-Je suis reellement desole pour ce que ce monstre vous a fait subir car vous ne le meritez pas. Je peux vous promettre une chose,maintenant plus personne ne vous fera du mal,plus jamais. D'accord?... Si je peux faire n'importe quoi pour vous,vous n'avez qu'a me le dire.Je ne peux pas vous comprendre c'est sur,mais moi aussi j'ai vecu des choses terribles et sans le support de gens de confiance,je ne m'en serais jamais sorti.

Il mit sa main sur mon épaule, après avoir bien hésité je posa ma main sur la sienne, il me fit comprendre que plus personne ne me ferrais du mal puis il me fis comprendre également que je pouvais compter sur lui car monsieur Viotti avait aussi vécu des évènements douloureux et sans des personnes de confiance qu'il connaissait il ne s'en serrait jamais sorti. Je répondis avec toujours la voix tremblante

Vous n'avez pas à être désolé vous n'y êtes pour rien. J'ai votre parole?

Lui demandais-je en regardant une photo de famille sur laquelle mon père portait son uniforme, elle avait été prise quelques jours à peine avant le drame, et c'était une journée formidable j'avais pu revoir mon oncle qui lui aussi était sur la photo,je regarda monsieur Viotti

C'est pour cette raison que mes parents ont demandé leurs mutations ici

Je baissa la tête, essuya mes larmes avec mon autre main, au plus profond de moi je sentais que je pouvais lui faire confiance mais je ne savais pas pourquoi ce sentiment était aussi fort

Elle hesite un moment avant de mettre sa main sur la mienne,ce qui me fait sourire.Elle me dit que je n'ai pas a etre desole pour elle et me demande si elle a ma parole.

-Je vous la donne sans hesiter milady.

C'est un petit surnom affectueux que je ne lui reserve qu'a elle. Je la vois qui regarde un objet,je tourne le regard dans la meme direction qu'elle et voit un homme en uniforme d'armee,en le voyant j'ai un pincement au coeur. Car j'ai une photo identique mais avec moi bien entendu. Il y avait aussi un deuxieme homme. Elle me dit que c'est pour cette raison qu'ils ont ete muttes. Elle essuie ses larmes et cette fois-ci j'ose la prendre dans mes bras pour tenter de la consoler.

-Vous vous plairez ici c'est promit,et aussi je n'aurais pas eu al joie de vous rencontrer sans cette mutation.

Il me prit dans ses bras, sur le coup je ne fus pas trop rassuré mais quelques secondes après je me détendu enfin et pleura toute les larmes de mon corps. Comme pour me rassuré il me rétorqua qu'ici je me plairais et que sans la mutation de mes parents il n'aurait pas eu la joie de me rencontré, sur se deuxième point j'étais totalement d'accord avec lui, je posa ma tête contre son épaule et une main sur son sternum. J'aimais bien son parfum et dans ses bras je me sentais vraiment à l'aise et j'ai l'impression que rien ne pouvais m'arriver auprès de monsieur Viotti, il a quelque chose de différent mais je serais incappable de dire quoi. Quelques minutes après ma crise de larmes je me sentais mieux d'avoir pleurer mais aussi d'en avoir parler m'avait bien soulagé, je resta encore un peu plus dans ses bras où je me sentais en sécurité avant de le remercier à ma façon

Heureusement que vous êtes-là Jean-Marc

Quand je la prend dans mes bras,au depart je la sent reticente,mais elle finit par se laisse faire et commence a pleurer tout contre moi. Je frotte son dos en tentant de la reconforter,je ne la vois pas pleurer,mais je le sent dans tout son etre et je me sent mal pour elle. Je ne suis pas habituer a consoler des gens de cette facon mais je me debrouille du mieux que je peux. Elle pose sa tete contre mon epaule et pose sa main sur moi. J'accote ma tete sur la sienne nous en continuant de tenter de la rassurer. On reste comme ca pendant de longues minutes et ses larmes se font de plus en plus rare,j'esperais qu'en se liberant ainsi elle se sente maintenant mieux. Elle reste tout de meme contre moi et finit par me parler a nouveau.Je crois que c'est la premiere fois qu'elle utilise mon prenom.

-Vous savez si ce n'aurait pas ete moi c'aurait ete une autre personne,le resultat aurait ete le meme.

Pas sur, vous ...vous êtes le premier homme hormis mon père et son frère que je laisse m'approcher

Répondis-je tout en reposant ma tête sur son épaule, je ferma les yeux et respira tranquillement me calmant de plus en plus

Cette revelation me surprit,qu'est-ce que j'ai que d'autres n'avaient pas? Comment ce fait-il qu'elle me fait tant confiance? Je ne saurais dire.

-Je suis content que vous me fassiez confiance,et ne vous inquietez pas je ne me vous decevrez pas... Ca ne vous derange pas que je vienne faire un tour regulierement? Je pourrai vous donnez des cours a domicile si vous le souhaitez,nous irons a votre rythme.

Il me confia qu'il était content que je lui accorde ma confiance et qu'il ne me décevrais pas puis il me demanda si de temps en temps il pourrait passé et me proposa de me donné des cours à domicile, j'arrêta l'étreinte pour lui répondre

Ca ne me dérangerais pas bien au contraire

Je souria très légèrement

Je sourit face a sa reponse.

-Je ne demande pas a etre payer mais j'ai une condition,que vous souriez une fois de temps en temps. Vous avez un jolie surire et je trouve cela dommage que toutes ces inquietudes vous font perdre cette bonne humeur. Je m'arrangerai pour que les cours soient des plus amusants possibles.

Son compliment me fit rougir et me fis également très plaisir, à tel point qu'il m'avait gênée, mais je ne vois pas pourquoi je refuserais sa condition vu qu'il était venu prendre de mes nouvelles, ce dont aucun des professeurs à New-York n'avait fait et cet attention m'avait énormément touché, j'essuya encore les quelques larmes sur mon visage puis lui répondis avec un léger sourire discret

J'accepte votre condition

Quand je la vois rougir je sourit,puis elle essuie ses larmes et se decolle de moi. Elle accepte tout de meme ma condition.

-A la bonne heure... Maintenant que l'heure est aux confidences,vous pouvez me poser des questions si vous voulez,il faut bien que puisque je connais quelque peu votre vie vous en appreniez une partie de la mienne.

Oui c'est vrai. L'autre jour, lors de votre premier cours vous m'aviez dis que vous n'aviez pas le même vécu que les autre profs et j'ai vu votre réaction quand vous avez regardez la photo de famille avec mon oncle en tenue militaire,vous étiez dans l'armée?

Lui demandais-je en espérant qu'il ne prenne vraiment pas mal ma question car ce n'était vraiment pas le but bien au contraire

Elle me rappel que je lui aie dit que j'ai un passe different de celui des profs avant de dire qu'elle a remarquer ma reaction face a la photo. Elle finit par me demander si j'ai ete dans l'armee,j'ai un petit sourire triste.

-Vous etes perspicace mademoiselle Palmer... Pour etre franc avez vous,je ne vous cacherai pas qu'en fait je revient tout juste de la guerre au Vietnam. En raison d'une blessure mineure a la cheville qui fait que je pourrais ne pas tirer droit,j'ai reussit a avoir un conge de quelques mois,soit le temps de l'annee scolaire. Ensuite il y a de fortes chances que je retourne au front puisque je me suis engager aupres de l'armee.

Je fus très surprise sur le coup puis je lui répondis

J'étais loin de me douté que vous êtes militaire! Vous vous êtes engagé pour combien de temps?

D'un côté je savais que quand une personne avait l'armée dans le sang comme me le faisait sentir Jean-Marc, ne plus aller au front serait une vrais torture, ce que je pourrais comprendre totalement puis je le regarda avec un regard très sérieux et inquiet à la fois.

Si tu retourne au front j'espère que tu ne sera pas blessé voir pire

Elle me regarde stupefaite en disant qu'elle ne se doutait pas que j'en etais un,ensuite elle me demande jusqu'a quand je me suis engager.

-Il me reste environ deux ou trois ans je dirais,je n'en suis plus tres sur. Je n'ai jamais eu conscience de l'ecoulement du temps.

Puisque j'ai l'eternite devant moi... Mais cette fin je la garde pour moi. Elle me regarde a nouveau et je la sent inquiete. Le fait qu'elle me tutoie me surprit,mais ce qui me surprit encore plus,c'est ce qu'elle me dit. Je caresse sa joue et plante mon regard dans le sien.

-Ne t'en fait pas pour moi,jamais je ne perdrai la vie au combat,jamais.

Il me répondit qu'il ne lui restait que deux ou trois environ mais qu'il n'était pas très sur. Et suite a ma seconde phrase où j'avais pris la liberté de le tutoyé ce qu'il m'avait très surprise ce dit en passant il planta son regard dans le mien et me caressa la joue, sa main est très froide à tel point qu'on pourrait comparé sa froideur à celle d'un glaçon. Je le regarda, posa ma main sur la sienne, tout en étant un peu angoissée, je lui demanda très curieusement

Tu as froid?

Elle pose sa main sur la mienne avant de me demander si j'ai froid,par reflexe je retira rapidement ma main.

-Non ce n'est rien,quelque chose de famille.

Je detourne la tete,je n'aime pas mentir.

D'accord!

Je pensa à un problème de circulation sanguine qui serait la solution la plus probable, mais voyant sa réaction, je ressentis comme l'impression que j'avais fais probablement une bourde. Je le regarda confuse mais restant silencieuse, que dire face à cette situation?

Je me sentais vraiment mal de lui mentir ainsi en face a face,mais je ne suis tout de meme pas pour lui dire que je suis un vampire,je perdrais toute sa confince et elle ne me croirait surement pas.Je la regarde tout de meme a nouveau.

-D'autres questions?

Une dernière, tu n'étais pas obligé de venir ici. Alors qu'est-ce qui t'as poussé à me rendre visite?

Cette question pouvait paraître bizarre voir ridicule mais elle avait beaucoup d'importance pour moi car suivant sa réponse je saurais pourquoi il était venu me rendre visite et aussi peut être ce qu'il ressentait à mon égard bien qu'on ne s'était vu que rarement et lors des cours qu'il donnait puis je lui posa une seconde question avant qu'il ne réponde a ma première

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